Château de Belet

Une expérience désastreuse au Château de Belet : à fuir en courant! Un séjour qui commence avec un accueil faiblard et finit deux jours avant suite à des menaces physiques du propriétaire! Nous arrivons le 13 août 2005 au château et dès l’accueil, nous ne sentons pas une chaleureuse convivialité. À part pour nous demander notre carte de crédit, il ne semble pas y avoir de réelle motivation à nous inviter sur place. Aussi, le chien des hôtes sautent sur mes enfants qui sont terrifiés et hurlent de peur. On nous informe que c’est un très jeune chien et qu’ils sont en train de faire son dressage. Soit. On nous montre ensuite notre chambre : sous les toits, pas de climatisation et surtout, deux gros velux qu’on ne peut pas fermer par des volets. Le soleil de plomb tape donc toute la journée dessus et la température monte bien au-dessus des 30 degrés dans la chambre : pas idéal. On s’installe, profite de la piscine et repart au restaurant du coin. Mes enfants sont une fois de plus agressés par le chien et on (les hôtes) leur dit qu’il ne faut pas qu’ils courent et lui disent « NON! ». En résumé : c’est de leur faute, à ses enfants pénibles. On leur dit aussi ça en anglais comme s’ils comprenaient la langue de Shakespeare. Car, autre aspect surprenant de nos hôtes au fin fond de la Dordogne : ils ne parlent pas français. Ma femme et moi parlons anglais mais c’est quand même un peu particulier. Mes enfants seront ainsi « attaqués » par le chien plusieurs fois durant les vingt-quatre heures qui suivront. J’interviendrai évidemment à chaque fois pour attraper le chien mais ce n’est absolument pas évident. Cela se passera dans les parties communes du château mais aussi dans notre propre chambre, le chien montant sur les lits et nos draps (une fois même tout mouillé après s’être baigné dans la piscine). Réponse des propriétaires : c’est de notre faute pour avoir eu l’audace de ne pas bien fermer la porte. Pardon, nos excuses. Nous n’avons rien contre la présence de l’animal, mais nous ne pouvions même pas être dans les parties communes sans que mes enfants de 4 et 6 ans se fassent sauter dessus. C’est clairement une situation difficile, surtout à 240€ la nuit. Apres une première nuit à plus de 30 degrés sans possibilité de faire baisser la température et aucune solution proposée par les propriétaires, nous revenons le deuxième soir et alors que le chien mouillé saute d’abord sur nos draps puis après sur mes enfants dans un des salons du château, je dis à la propriétaire que cette situation, combinée à celle de la chaleur étouffante dans notre chambre n’est pas tenable pour nous. Sans hausser la voix et en restant courtois, du moins c’est en ce sens que j’estime avoir fait des efforts. Là, on nous propose une « upgrade » pour une chambre avec climatisation… mais payante, évidemment! On marche sur la tête. Je décline donc poliment et me dirige vers ma chambre abasourdi. C’est alors que le mari de la propriétaire déboule face à moi, me menaçant physiquement d